Pour comprendre la manière dont l’ordre colonial et son appareil contre-insurrectionnel ont été mis en échec par le prolétariat algérien en décembre 1960, cette enquête focalise sur trois soulèvements principaux à Oran, Alger et Constantine. Mais les insurrections qui ont éclaté dans toutes les régions d’Algérie à l’occasion du séjour du général de Gaulle, ne correspondent pas aux étapes de ce voyage. On peut ainsi commencer par retracer cette tournée, prévue pour durer cinq jours en Algérie et qui s’avère, du début à la fin, désastreuse pour le pouvoir colonial et ses projets de restructuration.

De Gaulle arrive à Ain-Temouchent
Le vendredi 9 décembre 1960, la Caravelle qui transporte le général de Gaulle décolle à 8 h 11 de l’aérodrome d’Orly et atterrit à 11 h 15 sur la base de Zenata, près de Tlemcen.184 Le chef de l’État français est accompagné de Louis Joxe, ministre d’État chargé des affaires algériennes, de Pierre Messmer, ministre des armées, du ministre de l’information Terre-noire, des généraux Ély et Olié. Le chef de l’État se rend en hélicoptère à Tlemcen et de là, à Ain-Temouchent, à 70 km au sud-ouest d’Oran. Connaissant ses plans, des centaines de colons européens, venus de nombreux villages, se sont donné rendez-vous pour manifester leur colère dès son arrivée dans la ville.

Ce matin du 9 décembre, Aïn-Temouchent est sous la pluie et le vent. Parmi la foule qui s’est massée pour accueillir le chef de l’État, pressés et silencieux, des ouvriers agricoles musulmans sont encadrés par des groupes d’Européens dont certains sont munis de porte-voix et de sifflets pour faire retentir le rythme à cinq temps « Al-gé-rie Fran-çaise ». Le même slogan est écrit sur des banderoles déployées au-dessus de leurs têtes. « De toute évidence les propriétaires pieds noirs ont amené en service commandé leurs ouvriers pour la figuration » écrit Mahfoud Kaddache.185.

Les slogans « Algérie française » fusent dès l’apparition de l’hélicoptère du chef de l’État. Il se pose à Ain Temouchent à 11 h 30 et le général de Gaulle prend place dans une DS noire pour se rendre à la mairie. La voiture arrive à 11 h 45.186 La seule banderole portant son slogan « Algérie Algérienne », tendue à travers la rue par le conseil municipal, a été arrachée par les ultras187. Et lorsque le Président français sort de sa voiture, la population européenne hurle, furieuse « À bas de Gaulle ! Algérie française » ! Le FAF, soutenu par les commandants de secteurs locaux, a distribué de nombreux calicots et pancartes « Algérie française ». La visite de De Gaulle est contrainte à un entretien à la mairie avec le conseil municipal, puis avec 140 officiers en service dans la région. Le chef de l’État défend son projet de coopération néocoloniale : l’Algérie « sera nouvelle et il faut que nous l’aidions à ce qu’elle soit nouvelle, à ce qu’elle soit elle-
même. Ou bien tout sera rompu avec la France ».188

Vers midi, un détachement de CRS prend position devant la mairie et éloigne la foule du podium. Il pleut de plus en plus fort. À l’intérieur, de Gaulle déroule son discours devant les corps constitués : « L’Algérie est en train de se transformer et apparaît tous les jours un peu plus une Algérie algérienne. Nous proposons la paix à ceux qui jusqu’ici ne l’ont pas voulue. Les communautés qui constituent l’Algérie doivent coopérer. La fraternité voilà notre devoir. Entre l’Algérie nouvelle et la France doit s’établir un contrat nouveau. » Puis s’adressant aux officiers, il déclare : « L’armée a un rôle capital. Sur le terrain, elle l’a emporté contre la rébellion, c’est un fait sur lequel on ne reviendra pas. » Et il affirme qu’il compte sur eux pour « assurer la sécurité ».189 Un journaliste de L’Humanité note que « en
fait, cette agitation [des ultras] a servi et sert les desseins du chef de l’État beaucoup plus qu’elle ne les entrave. » Il ajoute que « l’opposition des factieux au projet de référendum le fait apparaître comme libéral, lorsqu’il tend à perpétuer le conflit en rejetant le seul moyen susceptible d’y mettre fin : la négociation avec le GPRA.190 »

Yves Courrière et Georges Fleury confirment que Jacques Foccart, l’homme de l’ombre du général, avait « reçu des informations » sur un
plan d’enlèvement et d’assassinat de De Gaulle. « On parle de complot civil et de kidnapping militaire ».191 Foccart lui déconseille fortement de se mêler à la foule, en particulier à Aïn-Témouchent et Orléansville.192 Mais en sortant de la mairie, De Gaulle décide tout de même de franchir avec ses gardes du corps les premiers rangs des ultras pour atteindre, derrière, un groupe de musulmans qui l’acclament aux cris de « Vive de Gaulle » et « Vive l’Algérie algérienne ». On ne peut être sûr que ces colonisées et colonisés étaient venus spontanément pour contrecarrer les projets du FAF et appuyer la politique d’autodétermination. Le doute persiste car s’il est beaucoup plus probable qu’ils aient été encadrés, comme à l’accoutumée193, par les services d’action psychologique, ces derniers ont brillé dans la région, par leur manque de motivation dans le soutien au général.

Le chef de l’État échappe à une première tentative d’assassinat. Un « CRS pied-noir » avait juré de le tuer d’une rafale de mitraillette lorsqu’il serait à sa portée. « S’il ne l’a pas fait, c’est parce que les vagues de la foule ne lui ont pas permis d’utiliser son arme » rapporte Georges Fleury.194 Il semble que de jeunes militants du FAF avaient aussi prévu d’assassiner le chef de l’État à coups de poignards mais qu’ils en ont été dissuadés juste avant son arrivée par un officier complice assurant qu’il fallait le capturer pour le juger et qu’il « rende compte à la Nation du mal qu’il lui a fait »195.

De Gaulle repart rapidement vers la sous-préfecture. Vers 15 heures, alors que la DS présidentielle doit redémarrer en direction de Tlemcen.,
de nombreux manifestants ultras sont groupés le long du boulevard national, continuant à scander « Algérie Française ». Et pour la première fois des musulmans et des musulmanes forment un cortège pour répondre en hurlant « Algérie algérienne ». C’est une rupture fondamentale, dans une ville donnée en exemple de la souveraineté française et de la stabilité de l’ordre colonial.

Le convoi du chef de l’État repart, escorté et survolé par des hélicoptères chargés d’unités commandos. À Tlemcen, depuis la veille, les forces de l’ordre empêchent l’accès aux militants oranais du FAF qui voulaient y préparer le même type d’accueil. Les Européen.ne.s sont donc peu nombreux et nombreuses lorsque le général de Gaulle arrive à l’hôtel de Ville de Tlemcen. Le maire, M. Mouas, est un « Français musulman » et lui est absolument acquis. Les deux évoquent la paix puis après avoir salué quelques Algériens et Algériennes qui l’acclamaient, De Gaulle prend la rue de France pour se rendre au quartier général de la 12e division d’infanterie et y rencontrer le général Lennuyeux. Sur le chemin, des jeunes ultras scandent « Algérie Française » tandis que de nombreux colonisées et colonisés, jusqu’alors silencieux, répliquent « Algérie algérienne ». De Gaulle s’arrête pour se faire acclamer. Un cortège de colons européens se positionne alors devant eux, un cordon de CRS s’interpose et les gardes du corps de De Gaulle doivent bousculer la foule pour récupérer le général et le raccompagner à sa voiture. De Gaulle reçoit ensuite les personnalités locales et passe la nuit à Tlemcen.196

Cherchell, le 10 décembre 1960
Le général de Gaulle quitte Tlemcen samedi à 8 heures du matin pour se rendre à Cherchell. Son avion se pose à Blida puis il rejoint l’Ecole Militaire avec une caravane de 15 hélicoptères. Il est accueilli à Cherchell par des milliers d’Algériens et d’Algériennes qui l’acclament et un groupe de 200 Européennes et Européens qui le conspuent en criant « Algérie française ». Le secteur de Cherchell comprend un très grand nombre de villages constitués en « autodéfense » – bases d’appui de la contre-révolution selon la doctrine de la guerre (contre)révolutionnaire. Commandés par le colonel de Lassus, tous ces villages ont envoyé des « délégations » de musulmanes et de musulmans pour accueillir le chef de l’État et être opposés aux ultras.197

Des heurts ont lieu. Les colonisés et les colonisées redoublent de ferveur pour scander « l’Algérie algérienne ». Le vacarme accompagne la visite de De Gaulle à l’école d’officiers de réserve. Il y ordonne aux militaires de ne pas se mêler de politique et devant les « élèves musulmans » de l’école des Elèves Officiers de Réserve (EOR), il s’adresse aux dirigeants de la rébellion et leur demande d’accepter sa « paix des braves ».198

Le chef de l’État regagne l’aéroport en début d’après-midi et s’envole pour Orléansville, où il entre autour de 17 h 30. Encore une fois, la situation est très tendue. Selon Georges Fleury, au matin du 10 décembre, un commando du FAF quitte Alger avec Jo Rizza à sa tête pour monter une embuscade contre le chef de l’État sur la route d’Orléansville. Jacques Foccart aurait été mis au courant par un agent algérois d’un service secret israélien, qui, via l’ambassade d’Israël à Paris, aurait transmis l’information.199 Mis au courant, de Gaulle s’en remet à Jean Morin pour décider ou non d’un changement d’itinéraire pour entrer dans Orléansville.

Le commando ultra a reçu l’information de l’heure d’arrivée du convoi présidentiel par un homme du FAF qui travaille à la Délégation générale. Leur fusil-mitrailleur et leurs mitraillettes proviennent de l’arsenal des Unités territoriales (U.T.). Jo Rizza et ses trois compagnons sont embusqués à l’entrée nord d’Orléansville, « sur un bas-côté buissonneux de la route de l’aérodrome où se posera l’avion présidentiel et sa suite d’hélicoptères. » Mais Jean Morin fait entrer le cortège présidentiel par un itinéraire détourné pour s’engouffrer directement dans la cour de la préfecture.200 La foule y est contenue par les CRS et divisée « en plusieurs carrés séparés ». D’un côté, des fellahs se contentent de tenir des banderoles de bienvenue au général, ils ont certainement été amenés là par les autorités coloniales. À côté d’eux, un groupe de colons s’agitent pour « l’Algérie française » puis un groupe d’Algériens « plus turbulents » scandent « Djazaïr djazaïria » (Algérie algérienne ) et « Lagaillarde en prison ». Les ultras répondent « Lagaillarde au pouvoir ! »201

Selon Georges Fleury, le commando du FAF comprend qu’il a raté son coup lorsque lui parviennent les « échos de la huée qui accueille le général ». Les putschistes s’empressent de retourner à Alger pour appuyer l’insurrection ultra qui y est prévue quelques heures plus tard.
Les manifestants continuent à se faire entendre pendant tout l’entretien du général à la préfecture jusqu’à la nuit tombante. Ce dernier dort à Orléansville qu’il quitte le lendemain, dimanche 11 décembre 1960, à 7 h 55.

En Kabylie, le 11 décembre 1960
L’avion du président se pose à 09 h 15 à Réghaïa puis De Gaulle rejoint Tizi-Ouzou par la route. Une bombe explose alors sans dégâts à la mairie202. Jacques Foccart fait avertir le général Crépin que quelques officiers s’apprêtent à capturer ou tuer le chef de l’État près de Philippeville où il doit s’arrêter avant de terminer son séjour. À Tizi-Ouzou, le service d’ordre est plus léger et les ultras moins nombreux. Le général De Gaulle se mêle encore une fois à la foule en traversant la ville, avant de faire son discours sur le parvis de la Mairie. Alors qu’il s’apprête à regagner Reghaïa, les nouvelles du soulèvement à Alger et des terribles combats qui s’y mènent parviennent à la préfecture.

De Gaulle quitte Tizi-Ouzou à 12 h 15 et gagne Akbou en hélicoptère, où il déjeune et tient un discours. Il repart ensuite pour Bougie par la route vers 15 h 30. Il arrive avec une heure de retard vers 17 h 30 parce que des clous ont été jetés sur la chaussée et qu’il a fallu faire intervenir des équipes spécialisées. Bougie compte 8 000 Européens et Européennes sur 40 000 habitantes et habitants. Il y a 24 musulmans sur 33 membres du conseil municipal. Acclamé par des Algériens et des Algériennes criant leur volonté d’indépendance et hué par des ultras, De Gaulle rejoint les salons de la sous-préfecture où il s’entretient avec les notables locaux. C’est alors que trois compagnies de CRS tout juste débarquées de France entrent en rangs serrés et font évacuer la place. Les cris de la foule couvrent la voix du colonel qui tente de la disperser. Les forces de l’ordre contiennent d’un côté les Algériens et les Algériennes qui crient « Abbas au pouvoir » et de l’autre les ultras qui entament « le chant des Africains » en criant « l’Armée avec nous ! ».

Des Algériens et des Algériennes sont arrêtées et interrogées. Sur intervention officielle, elles et ils sont relâchés sous condition de se disperser « dans le calme ».203 Les Européen.ne.s hurlent de colère. Selon Georges Fleury, trois hommes pénètrent alors dans la Préfecture par une porte dérobée. Le chef de bataillon Raphanaud amène deux chefs de la wilaya II prêts à se rallier à De Gaulle204. La place
est finalement dégagée pendant que le général donne audience aux corps constitués dans un salon de la sous-préfecture.

Ce dimanche 11 décembre, une énième tentative d’assassinat du chef de l’État échoue. Elle vient de la base aérienne de Reghaïa où un
sous-lieutenant né en Algérie, vétéran d’Indochine et obsédé par « la trahison gaulliste », a décidé d’abattre « le chef de cet État policier » lorsqu’il inspecterait les commandos aéroportés. Mais il est retardé par les révoltes algériennes et manque le train205.

Biskra et Batna le 12 décembre
De Gaulle passe la nuit à Bougie puis se rend vers Biskra par la route le matin suivant, lundi 12 décembre. Il fait des escales et prononce des discours dans des aérodromes militaires. Il intervient à Aïn Arnat vers 10 h 30 puis s’envole en hélicoptère « banane » vers Teleghma où il atterrit autour de 11 h 45. Il y prononce un discours aux officiers de l’état-major des corps d’armée de Constantine et de la zone Nord-Constantinois. Il y décrit le projet néocolonial : « Nous voulons que dans les domaines où tout est normal, le domaine économique, le domaine technique, le domaine scolaire, le domaine militaire, cette Algérie-là [la nouvelle] soit unie à la France. » Le général déjeune au mess des officiers et quitte Teleghma dans l’après-midi en avion pour Batna. Il rejoint ensuite Biskra pour son seul contact avec la population civile de la journée. Il arrive vers 17 h 30, 30 000 personnes l’accueillent. De Gaulle se rend à l’hôtel de ville où il reçoit les élites locales (élus, corps constitués, personnalités civiles de la région, officiers SAS). Il prononce une brève allocution à la sortie de la mairie dans laquelle il ne fait aucune allusion aux événements d’Alger. Il passe la nuit à Biskra et décide de quitter l’Algérie le lendemain mardi 13
décembre 1960.

Les soulèvements d’Alger et des autres villes ont bousculé tous ses projets. Il choisit d’éviter Collo et Philippeville qui constituaient les dernières étapes du séjour. Dans une conférence tenue à Biskra, le ministre de l’information Louis Terrenoire reconnaît que « le général de Gaulle a été très affecté par les événements d’Alger et il a décidé de tirer les leçons de ce qu’il a vu ». Le chef de l’État quitte Biskra à 9 heures pour Tebessa puis se rend en hélicoptère aux mines d’Ouenza où il arrive vers 11 h 30. Il est reçu par le préfet, le président du conseil d’administration des mines, les élus et les personnalités civiles et militaires de la région. Il visite l’exploitation minière
puis se rend au stade où l’attendent de nombreux mineurs musulmans. Il prononce un bref discours puis est l’hôte à déjeuner de la société des mines de l’Ouenza. Il repart en début d’après-midi en hélicoptère et atterrit sur la base militaire de Bône à 15 h 30. Il y donne ses dernières conférences aux chefs militaires et aux personnalités de la région. Alors que des affrontements éclatent à Constantine, le général de Gaulle passe en revue le commando de l’Air n°40 avant de monter dans la Caravelle qui le ramène en métropole206. « Parmi les officiers de cette unité, le sous-lieutenant Pierre Delhomme, un grand et maigre pied-noir de Sétif qui a combattu en Indochine, se prépare à le tuer » croit savoir Georges Fleury207. Mais lui et ses trois camarades hésitent trop longtemps avant de passer à l’action et le chef de l’État leur échappe. Il s’envole pour Paris à 16 h 45.

À son arrivée à Orly, parmi tous les ministres réunis pour l’accueillir, il y a notamment le préfet de police Maurice Papon. Chargé du maintien de l’ordre à Paris, il compte tirer des leçons du soulèvement algérien. De Gaulle apprend que les permissions de la police avaient été supprimées et que des commandos de fusiliers marins avaient été stationnés dans les casernes autour de Paris car des rumeurs de soulèvement circulaient. Dans ses Mémoires d’espoir, il note que son inspection a été « agitée » : « Le dimanche 11 décembre sera une journée sanglante dans les deux villes où se heurteront des cortèges opposés d’Européens et d’Arabes et où les forces de l’ordre seront amenées à faire feu. […] Pendant cinq jours, ce qui a passé devant mes yeux, retenti à mes oreilles et pénétré dans mon esprit me laisse une nette impression des réalités algériennes au moment où le vote sur l’autodétermination va déchirer les derniers voiles. La guerre est quasi finie. »208

Le séjour de De Gaulle en Algérie a différentes conséquences sur sa conception des « réalités algériennes ». Il l’a sans doute perçue, mais il ne reconnaîtra jamais officiellement l’importance de la rupture qui vient d’avoir lieu. Il s’agit maintenant de comprendre comment quatre vagues de soulèvements populaires ont débordé l’une des principales puissances militaires mondiales.

* Chapitre issu du livre : Mathieu Rigouste, Un seul héros le peuple. La contre-insurrection mise en échec par les soulèvements algériens de décembre 1960, PMN Editions, (2020) 2022.

  1. « Le chef de l’État accueilli à Aïn Temouchent aux cris de « Algérie française » », L’humanité, 10 décembre 1960, p. 3.
  2. Mahfoud Kaddache, 50e anniversaire des Glorieuses journées historiques des grandes manifestations populaire du 11 décembre 1960, Association Historique et Culturelle 11 décembre 1960, p. 104.
  3. Selon la presse citée in Mahfoud Kaddache, 50e anniversaire des Glorieuses journées historiques des grandes manifestations populaire du 11 décembre 1960, op. cit.
  4. Yves Courrière, La guerre d’Algérie, t.4 Les feux du désespoir, Rombaldi, Paris, 1976, p. 147.
  5. Georges Fleury, Histoire secrète de l’OAS, Grasset, Paris, 2002, p. 200.
  6. « Le chef de l’État accueilli à Aïn Temouchent aux cris de « Algérie française » », L’humanité, 10 décembre 1960, p. 3.
  7. Antoine Acquaviva, « Le voyage de De Gaulle en Algérie », L’humanité, 10 décembre 1960, p. 3.
  8. Yves Courrière, La guerre d’Algérie, t.4 Les feux du désespoir, Ed Rombaldi, 1976, p. 148.
  9. Georges Fleury, La guerre en Algérie, Payot, Paris, 1996, p. 457.
  10. Malika Rahal, « Les manifestations de mai 1958 en Algérie ou l’impossible expression d’une « opinion publique » musulmane », in Jean-Paul Thomas, Gilles Le Béguec, Bernard Lachaise, Mai 1958 : Le retour du général de Gaulle, Presses Universitaires de Rennes, Rennes, 2010, pp. 39-58.
  11. Georges Fleury, Histoire secrète de l’OAS, Grasset, Paris, 2002, p. 200.
  12. Ibid.
  13. « Le chef de l’État accueilli à Aïn Temouchent aux cris de « Algérie française » », L’humanité, 10 décembre 1960, p. 3.
  14. Hocine Hamouma, Les enfants de décembre, t. 2, autoédition, Alger, 2007, p. 27.
  15. Georges Fleury, La guerre en Algérie, Payot, Paris, 1996, p. 457.
  16. Georges Fleury, Histoire secrète de l’OAS, Grasset, Paris, 2002, p. 202.
  17. Ibid.
  18. Hocine Hamouma, op. cit., p. 29.
  19. Georges Fleury, Histoire secrète de l’OAS, Grasset, Paris, 2002, p. 203.
  20. Hocine Hamouma, op. cit., p. 32.
  21. Georges Fleury, La guerre en Algérie, op. cit., p. 464
  22. Alistair Horne, Histoire de la guerre d’Algérie, (1977), Dahlab, Alger, 2007, p. 445.
  23. Georges Fleury, Histoire secrète de l’OAS, op. cit., 2002, p. 212
  24. Ibid.
  25. Charles de Gaulle, Mémoires d’espoir, Le renouveau 1958-1962, Plon, Paris, 1970, p. 99.