Les analyses de Frantz Fanon sur la violence politique et le surgissement révolutionnaire des colonisé.e.s résonnent avec de multiples dimensions des soulèvements de décembre 1960. Son œuvre Les Damnés de la Terre, entretien un rapport encore plus particulier avec cette séquence historique.


Publié en décembre 1961, l’ouvrage a été différemment reçu dans les mondes universitaires et militants, dans le Nord ou dans le Sud, mais partout il a déstabilisé, et souvent bouleversé des champs de pensées et de pratiques. Il est devenu une source de réflexions importantes aussi bien en philosophie politique, dans les postcolonial studies, dans la psychothérapie institutionnelle que pour l’antipsychiatrie. Ce livre prend place au centre des répertoires théoriques des mouvements tiers-mondistes et panafricanistes dans le courant des années 1960. On le trouve dans les programmes de formation du Front de libération de l’Erythrée durant la guerre de libération en Erythrée, du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et dans les cours de formation du Black Panther Party aux États-Unis. Il inspire la révolution iranienne et des luttes à Cuba, en Inde, au Brésil et en Afrique du Sud. Depuis le début des années 2000, il est une référence mondiale des luttes intersectionnelles ou sur la scène rap internationale contemporaine, où il est l’un des livres les plus cités. Dans la culture universitaire occidentale, l’ouvrage est régulièrement suspecté de fascination pour la violence, parfois de romantisme ou même de naïveté. On a tenté de le désamorcer ou bien de le criminaliser, parfois tout en le sacralisant.


Par-delà de nombreux protocoles de déqualification, certaines analyses affirment qu’il aurait survalorisé le rôle révolutionnaire du sous-prolétariat et de la paysannerie en exaltant leur agressivité. C’est la figure du Fanon « apôtre de la violence ». Une analyse solidement argumentée a aussi accusé Fanon d’avoir cédé au mythe d’un « méssianisme paysan » en idéalisant une figure du paysan radical575. Cette enquête montre comment les textes écrits pour former les Damnés de la Terre ont été conçus, reliés et fabriqués dans les mois qui ont suivi les soulèvements de décembre 1960. Il s’agit de dire que le dernier livre de Frantz Fanon parle, notamment, de décembre 1960. Il semble que Fanon
appelle moins à l’usage de la violence insurrectionnelle qu’il n’en décrit le rôle dans la mise en marche d’un processus historique de libération des colonisé.e.s.


Frantz Fanon est né à Fort-de-France en Martinique dans une famille de la petite-bourgeoisie le 20 juillet 1925. Il s’est construit en confrontation avec différentes configurations de dominations. Ces épreuves ont nourri ses pratiques et sa pensée576. Il raconte ainsi une expérience de la brutalité raciste à l’adolescence, face aux soldats français installés dans l’île depuis 1939. Fanon décide de participer à la lutte contre le nazisme et s’engage à 18 ans dans les Forces françaises libres où il rejoint le bataillon n°5 composé de volontaires antillais, qui rallie la 2e DB en Afrique du Nord. C’est là qu’il découvre le Maroc puis l’Algérie mais aussi la profondeur du racisme qui structure l’armée française et la colonie algérienne. Il rentre à Fort de France en 1945, y passe le bac et découvre les enseignements d’Aimé Césaire. Fanon part ensuite à Lyon en 1946 pour faire ses études de médecine, il suit en parallèle les cours de philosophie de Maurice
Merleau-Ponty. Il se spécialise en psychiatrie et fait son stage à l’hôpital de la Grange Blanche où il commence à analyser la conjugaison du racisme, de l’aliénation coloniale et du pouvoir psychiatrique. Fanon devient docteur en médecine en 1951577. En métropole, se révèle à lui le système d’oppression raciste déployé pour soumettre les travailleurs immigrés.

Il publie « Le syndrome nord-africain », l’un de ses tout premiers textes, dans Esprit en février 1952. Le jeune psychiatre y montre que les travailleurs arabes souffrent de « pathologies sans lésions » dont les causes sont sociales et structurées par des « vies d’oppressions ». Il publie la même année son premier livre, Peau noire, masques blancs, au Seuil avec une préface de Francis Jeanson. Fanon y développe une analyse des structures psychiques et
libidinales du racisme. La publication est mal accueillie dans les milieux intellectuels français et Fanon se confronte à d’autres masques racistes dans les cafés de Saint-Germain578. Au cours de l’année 1952-1953, il fait un séjour à l’hôpital de Saint-Alban, alors dirigé par François Tosquelles, un psychiatre anti-franquiste émigré en France. À ses côtés, Fanon rencontre la psychothérapie institutionnelle en construction, une pratique alternative visant à reconsidérer le patient comme sujet et l’institution comme pouvoir.


Le 23 novembre 1953, il obtient à sa demande le poste de médecin-chef de l’hôpital de Blida-Joinville en Algérie. Là, il fait face à la conjugaison des violences psychiatriques et coloniales. Fanon décide d’essayer de mettre en place certaines de ses idées. Il organise des réunions de patients/résidents, permet leur participation à la vie du service et ouvre des espaces de vie collective et culturelle comme un café maure, un stade de foot, des concerts de musique algérienne, une imprimerie…579 »

En septembre 1956, Frantz Fanon participe au premier Congrès des écrivains et artistes noirs, organisé à la Sorbonne à l’initiative de la revue et maison d’édition Présence Africaine fondée en 1947 par le Sénégalais Alioune Diop. Fanon y développe une analyse de la production du sentiment de supériorité raciste, en fonction du rapport de force. En novembre, il démissionne de l’hôpital de Blida en dénonçant par lettre au ministre résident Robert Lacoste, le fait que « la colonisation dans son essence se présentait comme une grande pourvoyeuse des hôpitaux psychiatriques ». Il reçoit pour réponse un arrêté d’expulsion, qui est mis en œuvre en janvier 1957. Fanon rompt alors avec la nationalité française et se définit comme Algérien. En passant par la Suisse et l’Italie, il rejoint le FLN en exil à Tunis le 28 janvier 1957.580


C’est alors qu’on commence à lui tisser une réputation de prêcheur de violence. Parce qu’il décrit méticuleusement la violence coloniale, qu’il la dénonce sans filtre et décide de s’engager contre. Selon son biographe David Macey, à Tunis ses relations directes avec le FLN sont principalement des hommes de la wilaya IV c’est-à-dire de l’Algérois. « Il lui fallut du temps pour établir des liens et gagner la confiance de ses interlocuteurs, et ce n’est qu’à partir de mai 1957 qu’on le voit émerger en tant que porte-parole public de l’organisation nationaliste581 ». À Tunis, Fanon assure une assistance médicale aux maquisards blessés, un soutien logistique à l’organisation de la résistance, et il participe dès 1957 à l’équipe rédactionnelle d’El Moudjahid, déplacée en Tunisie après la dite « bataille d’Alger » durant laquelle l’imprimerie clandestine qui avait donné naissance aux premiers numéros a été détruite. Muni d’un vrai faux-passeport
tunisien au nom d’Ibrahim Omar Fanon, dès 1958 il représente le GPRA dans les pays africains indépendants ou engagés vers l’indépendance.


Frantz Fanon cherche à construire un réseau de solidarité panafricaine. Ambassadeur itinérant de la révolution algérienne, il participe à toutes les conférences panafricaines de la période (Accra, Bamako, Leopoldville, Addis Abebba). Le succès notable de son intervention à Accra en 1958 et de sa critique des « thèses pacifistes » de Kwame Nkrumah renforce l’image d’un Fanon « apôtre de la violence » dans la culture occidentale.


Son second livre, L’An V de la révolution algérienne est rédigé à Tunis au cours de l’année 1959 sur commande de l’éditeur François Maspero et publié en novembre. Fanon y étudie notamment la manière dont les colonisés algériennes et algériens se transforment elles et eux-mêmes à travers la lutte révolutionnaire.
En mars 1960, il part pour Accra, capitale du Ghana indépendant et des mouvements panafricains en construction. Il y fréquente des nationalistes et révolutionnaires africains parmi lesquels le Camerounais Félix Moumié, le Congolais Patrice Lumumba et le Kenyan Tom Mboya. Les réseaux transnationaux constitués par ces rencontres participeront à la diffusion des Damnés de la Terre au début des années 1960.

Le 13 avril 1960, Frantz Fanon intervient à Conakry lors de la deuxième Conférence de solidarité afro-asiatique, inaugurée par Sékou Touré. Il évoque la détermination du GPRA à poursuivre la guerre d’indépendance jusqu’à la victoire finale et dénonce le « neutralisme négatif » d’États africains soit-disant « indépendants » mais collaborant avec la France. Il s’embarque ensuite dans une mission d’ouverture d’un « Front Sud », qui l’amène, avec un commando de 8 hommes, à parcourir plus de 2000 km du Mali à la frontière algérienne, dans des conditions très dures. Dans une lettre envoyée de Lausanne à son éditeur François Maspero le 27 juillet 1960, Josie Fanon, sa femme, dit avoir reçu « des nouvelles de F., qui me demande de vous écrire au sujet du livre qu’il vous annonçait il y a quelque temps. Le livre est commencé et je vous ferai parvenir les chapitres au fur et à mesure que je les recevrai. » Le sujet du livre est alors décrit ainsi : « à partir de la révolution armée au Maghreb, le développement de la conscience et de la lutte nationale dans le reste de l’Afrique. » Il est intitulé Alger-Le Cap et Josie Fanon fournit un plan en sept parties qui diffère encore beaucoup de la structure finale des Damnés de la Terre.582

Dans un courrier du 31 octobre 1960, Nadia Farès, pseudo de Josie, explique qu’elle a désormais reçu « un chapitre tout à fait complet, plus le début d’un autre583 » (Morale et révolution) qu’elle fait alors taper. Frantz Fanon finit « complètement épuisé » de son dernier voyage, explique David Macey. Il semble souffrir d’une maladie grave. Il réussit tout de même à aller donner une formation à l’Université ouvrière africaine de Conakry (Guinée) sur « la révolution en Algérie » en tant que délégué du gouvernement algérien.584 Il rédige aussi une contribution au bulletin d’information en anglais produit par le GPRA intitulée The Stooges of imperialism (« Les laquais de l’impérialisme »). Le numéro est signé « Mission au Ghana » et daté du 14 décembre 1960. Il fait référence à « l’attitude résolue de traîtrise dont viennent de faire preuve les dirigeants de la mission sénégalaise auprès des Nations Unies585 » en parlant des déclarations des dirigeants du Sénégal indépendant à l’ONU sur « la question algérienne ». Fanon y analyse la participation de ces « laquais » africains aux débats de la commission politique des Nations Unies sur le problème algérien586. Ce qui montre qu’il se tient précisément au courant de l’actualité algérienne mi-décembre 1960.


Fanon accuse ensuite ces trahisons de « prôner la défense de la France » pour « éradiquer le peuple d’Algérie ». Il fait là probablement référence au massacre d’État qui vient d’avoir lieu en décembre 1960 dans les villes algériennes. Il « est possible que Fanon soit également l’auteur de l’article annexe sur « Le voyage du général de Gaulle en Algérie587 » dit David Macey. Et même si elle n’était pas de la main de Fanon, il a forcément lu cette annexe :
« L’on sait exactement aujourd’hui ce que signifiait ce voyage [du 9 au 14 décembre 1960, en Algérie]. Les colons installés en Algérie ont refusé de laisser de Gaulle entrer en Algérie et ont maintenu un système de violence sociale comme il en existe dans les pays fascistes et les lieux où règne la barbarie. Et au beau milieu de cette vague de violence, les Algériens des villes, qui ont si souvent été victimes de harcèlements et de tortures, ont défilé en
brandissant le drapeau algérien et ont fait une longue ovation au Premier ministre Ferhat Abbas, rendant solennellement hommage au gardien de notre idéal, l’Armée de libération nationale. Les troupes françaises, une
fois encore secondées par les colons, ont mitraillé sans pitié les Algériens, faisant plus de 200 morts et 2 500 blessés. Ces morts et ces blessés prouvent à l’opinion mondiale, s’il en était besoin, qu’il ne peut y avoir une « troisième
force » en Algérie, que le peuple est unanimement retranché derrière la parole de [ici manque une ligne sur l’original de cette brochure ronéotypée] »

Frantz Fanon repart pour Gao avec le petit groupe qui l’acccompagne, le mardi 22 décembre 1960. Ils y passent deux jours à travailler sur l’organisation de ce front sud pour alimenter l’Algérie en armes et en soldats. Il rentre à Tunis ensuite et peut alors prendre mieux connaissance de ce qui s’est passé en Algérie, par la radio et la presse, via ses fonctions au GPRA, ses amitiés et ses relations « diplomatiques ». David Macey confirme que Fanon entretenait une forme de proximité avec Ferhat Abbas. On sait qu’il était ami avec Omar Oussedik, alias Si Tayeb, officier de liaison et
renseignement de la Wilaya 4 (Algérois) puis secrétaire d’État au GPRA qui l’a accompagné dans ses périples africains et qui partageait avec lui ce « messianisme paysan ».588 Lui aussi écrit dans El Moudjahid. Fanon était aussi ami avec Slimane Dehilès, alias le colonel Si Sadek, ancien commandant de la Wilaya 4 qui contribuait aussi au journal du FLN Le
numéro 74, publié le 15 décembre 1960 met en valeur une photo du drapeau algérien brandie par une femme à Alger pendant les manifestations de décembre 1960, avec le titre : « Le drapeau algérien flotte à Alger ».

Le numéro 75, publié le 19 décembre, est un numéro spécial consacré entièrement aux « journées de décembre 1960 ». La photo de couverture montre les chars et la troupe pénétrant en file dans la ville insurgée. S’il est peu probable que Fanon ait participé à la rédaction de ces numéros, on peut être sûr qu’il les a eus entre les mains et qu’il les a lus. Les deux numéros suivants de janvier 1961 (76 et 77) sont rédigés à Tunis alors que Fanon y commence la fabrication des Damnés de la Terre. Ils font encore plusieurs fois référence aux soulèvements de décembre 1960.

Marie-Jeanne Manuellan est une militante communiste et anticolonialiste qui fut l’assistante de Fanon à l’hôpital de Tunis. C’est à elle qu’il a dicté L’An V de la révolution algérienne puis Les Damnés de la Terre. Elle se souvient qu’il lui a demandé son aide pour « écrire un nouveau livre » à son retour d’Accra une semaine avant d’apprendre la confirmation de sa leucémie. Elle valide donc le fait que Fanon décide d’entamer la conception matérielle des Damnés de la Terre entre fin décembre 1960 et début janvier 1961, juste après les soulèvements des villes algériennes et juste avant d’apprendre la gravité de sa maladie. C’est un indice pour considérer les éléments de vie et d’espoir qui ont façonné cette œuvre, au moins autant que « l’urgence de se savoir condamné » dont ses biographes ont maintes fois fait état.

Parmi la masse des études récentes sur Frantz Fanon, « on observe partout la même tendance : la plupart des études négligent le contexte dans lequel Fanon vécut et travailla, pour le considérer dans une perspective plus large », écrit David Macey. Or il semble qu’on ne peut comprendre la fabrication des Damnés de la Terre sans la mettre en perspective avec cette situation de production nécessairement déterminante que furent les soulèvements populaires de décembre 1960.


Les soulèvements populaires de décembre 1960 nous invitent à reconsidérer l’enracinement socio-historique de ce texte. « La violence qui a présidé à l’arrangement du monde colonial, qui a rythmé inlassablement la destruction des formes sociales indigènes, démoli sans restrictions les systèmes de référence de l’économie, les modes d’apparence, d’habillement, sera revendiquée et assumée par le colonisé au moment où, décidant d’être l’histoire en actes, la masse colonisée s’engouffrera dans les villes interdites » écrit Fanon. « Faire sauter le monde colonial est désormais une
image d’action très claire, très compréhensible et pouvant être reprise par chacun des individus constituant le peuple colonisé. Disloquer le monde colonial ne signifie pas qu’après l’abolition des frontières on aménagera des voies de passage entre les deux zones. Détruire le monde colonial c’est ni plus ni moins abolir une zone, l’enfouir au plus profond du sol ou l’expulser du territoire. »58


Décembre 1960 est l’une des scènes historiques qui ont influencé Les Damnés de la Terre et notamment le premier chapitre sur la violence, qui paraît dans les Temps Modernes cinq mois plus tard. Comme il le fait à chaque conférence panafricaine en tant que « délégué de la révolution algérienne », Fanon diffuse à travers son dernier livre le message du peuple algérien au reste de l’Afrique.


Dans l’un de ses derniers textes, il va même plus loin. « Notre mission », définit-il, « ouvrir le front sud, de Bamako acheminer armes et munitions, soulever les populations sahariennes, s’infiltrer aux quatre coins d’Afrique, remonter avec toute l’Afrique vers l’Algérie africaine, vers le nord, vers Alger, ville continentale, ce que je voudrais : de grands canaux, de grandes lignes de navigation à travers le désert, abolir le désert, le nier, rassembler l’Afrique, créer le continent, que du Mali s’engouffre sur notre territoire des Maliens, des Sénégalais, des Guinéens, des Ivoiriens, des Ghanéens et ceux du Nigéria, du Togo, grimpent les pentes du désert et déferlent sur le bastion colonialiste, prendre l’absurde et l’impossible à rebrousse-poil et lancer un continent à l’assaut des derniers remparts de la puissance
coloniale. » Fanon conçoit un panafricanisme des peuples en armes, une solidarité agissante, il rêve d’un décembre 1960 africain, en aurore d’une révolution mondiale.

Notes :

* Chapitre issu du livre : Mathieu Rigouste, Un seul héros le peuple. La contre-insurrection mise en échec par les soulèvements algériens de décembre 1960, PMN Editions, (2020) 2022.

  1. Mohammed Harbi, « Frantz Fanon et le messianisme paysan », Tumultes, Kimé, 2008/2, n°31,
    pp. 11-15.
  2. Alice Cherki, Frantz Fanon. Portrait, Seuil, Paris, 2000, p. 25.
    David Macey, Frantz Fanon, une vie, La Découverte, Paris, 2011.
  3. Magali Bessone « Frantz Fanon en équilibre sur la color line », introduction à Frantz Fanon,
    Oeuvres
    , La Découverte, Paris, 2011, p. 24.
  4. David Macey, op. cit., p. 131.
  5. Pierre et Claudine Chaulet, entretien, Alger, 15 décembre 2010. in Leo Zeilig, « Fanon,
    une vie révolutionnaire », Contretemps, 12 décembre 2016. http://www.contretemps.eu/zeilig-fa-non-vie-revolutionnaire/#_ftnref22
  6. « Frantz Fanon, notre frère », El Moudjahid, 21 décembre 1961.
  7. David Macey, op. cit., p. 322
  8. 1. Guerres du Maghreb et libération de l’Afrique ; 2. Notes sur le courage en Algérie; 3. Morale et révolution en Algérie ; 4. Notes de psychiatrie de guerre ; 5. La violence en Afrique ; 6. Psychologie et histoire ; 7. Négritude et civilisations négro-africaines, une mystification.
  9. David Macey, op. cit., p. 559.
  10. Cité par Amzat Boukari-Yabara dans « La réception de Fanon en Afrique subsaharienne : un
    enjeu de générations. Intervention au colloque de la fondation Fanon », décembre 2015.
  11. Frantz Fanon, Écrits sur l’aliénation, op. cit., p. 537.
  12. Frantz Fanon, Écrits sur l’aliénation, op. cit., p. 538.
  13. David Macey, op. cit., p. 469.
  14. Mohammed Harbi, « Fanon et le messianisme paysan » in Tumultes, Vers une pensée politique
    postcoloniale?
    , N°31, Kimé, 2008/2.
  15. Frantz Fanon, Les damnés de la Terre, La Découverte, Paris, 2002, p. 44.